Le nouveau comité d’éthique de l’ala
De gauche à droite : Christine Dahm-Mathonet, Cerasela Laptes, Christian Nosbüsch, Félicie Kirsch, Sabrina Stefanetti (sont absents sur la photo : Dr. Alexandra von Habsburg, Nicole Weis, Jael Tavares, Jean Georges, Pascal Probst)
Juste à temps pour le 1er mars, le comité d’éthique de l’ala s’est réorganisé et a adapté ses statuts pour répondre aux exigences du législateur. Le comité est conforme aux exigences fondamentales de la loi depuis sa création. Depuis 2013, le comité d’éthique de l’ala comptait plus que les 3 membres requis, y compris un médecin, un juriste et plusieurs membres pouvant démontrer la formation actuellement requise en soins palliatifs d’au moins 160 heures et également apporter cette connaissance.
Le 1er mars 2024, la loi du 23 août 2023 portant sur la qualité des services pour personnes âgées est entrée en vigueur. Elle réglemente en 16 chapitres et 108 articles la qualité des services pour les personnes âgées. Elle s’applique aux établissements d’hébergement, aux services de soins à domicile et aux centres de jour. Ce cadre légal adapté définit les critères de qualité des services pour les personnes âgées et dispose de moyens de contrôle appropriés pour assurer que les prestataires mettent en œuvre les normes prescrites.
Depuis sa création, le comité d’éthique de l’ala se penche activement sur les questions d’éthique dans les soins.
Le chapitre 1 « Structures d’hébergement pour personnes âgées », article 7 « Comité d’éthique », en fait précisément état. C’est la première fois que le législateur exige qu’un tel comité soit obligatoire dans les maisons de soins.
L’éthique dans les soins s’intéresse à ce qui constitue une bonne ou une mauvaise action dans les soins et l’accompagnement, ainsi qu’aux convictions fondamentales, aux valeurs et aux attitudes avec lesquelles les soignants travaillent. De cette façon, le comité d’éthique veut aider à réfléchir sur le comportement, à élargir les connaissances spécialisées et à renforcer les réflexions éthiques.
Surtout dans la prise en charge des personnes atteintes de démence, des conflits éthiques se produisent presque quotidiennement.
Le premier principe éthique exige l’autonomie et l’autodétermination. Cependant, le libre arbitre de la personne atteinte de démence et l’autonomie qui lui est accordée dans le quotidien des soins conduisent souvent à un dilemme pour le personnel soignant et d’encadrement. Cela entraîne souvent un conflit entre le principe d’auto-détermination et celui de soins et/ou de prévention des dommages. Si un résident souhaite, par exemple, quitter la maison de soins, il est fort probable qu’il ne puisse pas s’orienter en dehors de l’établissement protecteur et qu’il soit exposé à de grands dangers.
Cette autodétermination peut-elle lui être accordée ?
D’une part, les droits à la liberté de la personne concernée ne doivent pas être inutilement restreints, d’autre part, nous devons agir pour son bien et protéger les tiers éventuellement menacés.
C’est pourquoi les tâches du comité d’éthique de l’ala sont évidentes et correspondent, dans le passé comme à l’avenir, à celles exigées par le législateur.
- Conseils en cas de problèmes éthiques, de conflits et de situations décisionnelles litigieuses au cas par cas.
- Elaboration de directives éthiques ou de recommandations pour la prise de décision.
- Formation continue en éthique médicale et en éthique des soins.
La composition du comité d’éthique de l’ala est la suivante :
Christian Nosbüsch – Président
Félicie Kirsch – Vice-présidente
Christine Dahm-Mathonet – Membre
Jean Georges – Membre
Dr. Alexandra von Habsburg – Membre
Cerasela Laptes – Membre
Pascal Probst – Membre
Sabrina Stefanetti – Membre
Jael Tavares – Membre
Nicole Weis – Membre
Vous souhaitez contacter le comité d’éthique de l’ala ?
Mail : Ethikkomitee@alzheimer.lu
Tél. : 26 007-111